Introduction

Le Costa Rica attire chaque année des milliers d’investisseurs étrangers, séduits par son climat tropical, sa stabilité politique, sa population accueillante et surtout, ses opportunités immobilières exceptionnelles. En effet, acquérir un bien immobilier dans ce paradis d’Amérique centrale ne relève plus seulement du rêve de retraite ou de résidence secondaire. De plus en plus, cela devient une véritable stratégie financière pour générer des revenus passifs durables et sécurisés.

Dans un monde où la liberté financière prend une place centrale, les investissements locatifs à l’étranger gagnent en popularité. Le Costa Rica, avec son cadre fiscal avantageux, son marché immobilier dynamique et une demande touristique en constante hausse, se positionne comme une destination phare pour ceux qui souhaitent diversifier leurs sources de revenus. Qu’il s’agisse d’un appartement en bord de mer, d’une villa dans les hauteurs ou d’un bungalow en pleine nature, les options sont nombreuses et variées pour optimiser la rentabilité.

Mais générer un revenu passif avec un bien au Costa Rica ne s’improvise pas. Cela nécessite une approche stratégique, une connaissance fine du marché local, une gestion adaptée (souvent à distance), et surtout, un choix éclairé du type de location, du mode de gestion, et des outils d’optimisation disponibles. C’est pourquoi cet article propose une immersion complète dans les meilleures pratiques pour transformer un investissement immobilier au Costa Rica en une véritable machine à cash flow passif.

À travers des exemples concrets, des données actualisées et des conseils d’experts, nous vous guidons pas à pas dans l’univers passionnant de l’investissement locatif au Costa Rica. Que vous soyez primo-investisseur ou investisseur aguerri, vous y découvrirez des leviers puissants pour faire fructifier votre patrimoine dans ce petit pays au grand potentiel.


1. Choisir le bon type de bien pour la location passive

L’un des facteurs clés de réussite pour générer un revenu passif au Costa Rica est le choix du type de bien immobilier. Chaque zone géographique, chaque typologie de logement et chaque style architectural peut influencer considérablement la rentabilité locative.

D’abord, il faut décider entre location longue durée ou location courte durée (touristique). La location de vacances, en particulier sur les côtes Pacifique et Caraïbe (Tamarindo, Jacó, Puerto Viejo), offre des rendements bruts allant de 8 à 12 % par an, selon le Costa Rica Global Association of Realtors (CRGAR). En revanche, la location à long terme, notamment dans les zones urbaines comme San José, Heredia ou Escazú, apporte plus de stabilité, avec moins de frais de gestion et moins de périodes vacantes.

Ensuite, le type de bien est essentiel :

  • Les villas avec piscine en bord de mer attirent une clientèle aisée prête à payer des loyers élevés pour des séjours courts.

  • Les studios ou appartements dans des complexes sécurisés sont idéaux pour les digital nomads ou jeunes expatriés en quête de long terme.

  • Les éco-lodges dans des régions plus isolées séduisent les amoureux de nature et peuvent bénéficier du label “tourisme durable”, très en vogue en 2025.

Prenons le cas d’Isabelle et Marc, un couple de Français ayant investi 180 000 USD dans un duplex à Santa Teresa. En optant pour une location touristique via Airbnb, ils ont dégagé en 2024 un revenu brut de 28 500 USD, avec un taux d’occupation de 73 %, selon les données de AirDNA.

« Les biens à fort potentiel locatif sont ceux qui allient accessibilité, esthétique, et authenticité locale. Les clients cherchent une expérience plus qu’un simple hébergement. »

En résumé, le choix du bon bien immobilier doit s’appuyer sur une étude de marché locale, une stratégie de positionnement claire et une vision réaliste de la rentabilité nette (après frais, impôts et gestion).


2. Optimiser la gestion locative à distance

Investir à l’étranger implique souvent une gestion à distance. Pour un propriétaire souhaitant générer un revenu passif sans s’impliquer dans la logistique quotidienne, il est indispensable de déléguer efficacement cette gestion. Heureusement, le Costa Rica regorge d’agences spécialisées en property management.

Ces agences proposent généralement :

  • Gestion des réservations (Airbnb, Booking, Vrbo)

  • Accueil et départ des locataires

  • Entretien, ménage, petites réparations

  • Assistance 24/7 pour les clients

  • Comptabilité et rapports mensuels

Le coût de ce service varie entre 15 et 30 % des revenus locatifs, selon les prestations. Si cela peut sembler élevé, c’est un prix raisonnable pour préserver la passivité de l’investissement et éviter les mauvaises surprises. En 2024, près de 70 % des propriétaires étrangers au Costa Rica ont recours à ces services, d’après le Costa Rica Real Estate Investment Board.

L’exemple de Thomas, un investisseur belge propriétaire de deux appartements à Tamarindo, illustre bien cette réalité. Grâce à une agence locale qui gère ses biens, il n’a jamais mis les pieds sur place depuis son achat en 2022, tout en encaissant une rentabilité nette de 9,2 % en 2023.

La technologie facilite aussi cette gestion. Grâce à des outils comme Hostfully, Guesty ou PriceLabs, les propriétaires peuvent automatiser la tarification, la communication avec les locataires et l’analyse de performance.

« La digitalisation du marché locatif au Costa Rica permet aujourd’hui à n’importe quel investisseur de piloter ses revenus depuis son smartphone. »

Autre astuce : bien rédiger les contrats avec l’agence, en y incluant des clauses de performance et de contrôle des coûts. Il est aussi conseillé de faire un audit annuel de la gestion pour s’assurer de la rentabilité et de la satisfaction des locataires.


3. Fiscalité et cadre légal de la location au Costa Rica

Avant de se lancer, il est crucial de comprendre les implications fiscales et juridiques liées à un investissement locatif au Costa Rica. Contrairement à certains pays, le Costa Rica offre un environnement relativement transparent et favorable aux investisseurs étrangers.

Tout d’abord, aucune restriction ne s’applique à l’achat d’un bien immobilier par un non-résident. Il est même conseillé de passer par une société à responsabilité limitée (SRL) locale pour des raisons fiscales et successorales.

En ce qui concerne la fiscalité, les revenus locatifs sont imposables à un taux progressif de 10 % à 25 %, selon le montant net perçu annuellement. Il existe cependant de nombreuses déductions possibles : frais de gestion, entretien, amortissement, intérêts d’emprunt, etc.

Les propriétaires doivent déclarer leurs revenus à la Dirección General de Tributación (le fisc local) et payer un impôt annuel foncier équivalent à 0,25 % de la valeur cadastrale. Cela reste très compétitif comparé à la moyenne mondiale.

Il est aussi recommandé de souscrire à une assurance habitation locative, qui couvre à la fois les dommages et la responsabilité civile. Le coût moyen annuel est d’environ 400 à 600 USD.

C’est à ce stade qu’un accompagnement professionnel devient clé. De nombreuses agences comme Crespo Agency, spécialisées en investissement locatif international, proposent un accompagnement sur-mesure, de la création de la société à la mise en place fiscale.

« Les investisseurs bien accompagnés évitent 90 % des erreurs courantes. Le cadre légal au Costa Rica est clair, mais il faut le respecter à la lettre. »

Prenons le cas d’un investisseur canadien ayant omis de déclarer ses revenus locatifs en 2023. Il a écopé d’une amende équivalente à 25 % de ses revenus bruts. Une erreur évitable avec une bonne structure légale dès le départ.


4. Rentabiliser grâce à la location touristique

Le secteur du tourisme au Costa Rica est un levier puissant pour générer du revenu passif. En 2024, le pays a accueilli plus de 2,5 millions de touristes, un chiffre en hausse de 13 % par rapport à 2022, selon l’ICT (Institut Costaricien du Tourisme). Ce flux constant de visiteurs crée une demande soutenue pour les logements de courte durée.

La location touristique, notamment via Airbnb, est extrêmement populaire. À San Juanillo, Montezuma, Manuel Antonio ou encore La Fortuna, les biens bien placés peuvent atteindre des taux d’occupation supérieurs à 80 % en haute saison (décembre à avril).

Voici un exemple : Linda, retraitée américaine, a transformé une maison familiale en un petit complexe de 3 cabanes à Monteverde. Avec un tarif moyen de 95 USD par nuit et un taux d’occupation annuel de 68 %, elle a généré près de 70 000 USD de chiffre d’affaires en 2024.

Ce type de location nécessite toutefois une stratégie marketing solide :

  • Des photos professionnelles

  • Des descriptions optimisées SEO sur les plateformes

  • Une gestion des avis clients

  • Une tarification dynamique (automatisée par IA)

Les voyageurs recherchent aussi l’authenticité et les expériences locales. Proposer un petit-déjeuner typique, des partenariats avec des guides locaux ou encore des activités bien-être (yoga, massage, etc.) peut faire la différence.

L’éco-tourisme, en plein essor, attire une clientèle prête à payer plus pour un hébergement respectueux de l’environnement. Intégrer des panneaux solaires, une gestion des déchets ou un système de récupération d’eau de pluie sont autant d’éléments valorisants.

« L’avenir de la location touristique passe par la différenciation. Offrir une expérience unique est la meilleure façon d’assurer un revenu passif récurrent. »


5. Diversifier ses sources de revenus locatifs

Enfin, un investisseur malin ne mise pas tout sur une seule source de revenus. Il est judicieux de diversifier son portefeuille locatif au Costa Rica pour maximiser ses gains et réduire les risques.

Parmi les stratégies les plus efficaces :

  • Investir dans plusieurs zones géographiques : un bien à la mer pour la haute saison, un autre en ville pour les expatriés à l’année.

  • Mix location courte/longue durée selon les périodes : louer en court terme pendant la saison touristique, puis passer à une location mensuelle hors saison.

  • Sous-location professionnelle : faire appel à un opérateur touristique local qui loue l’ensemble du bien à l’année et le sous-loue à des vacanciers.

  • Co-living et colocation : en hausse avec les digital nomads. Un appartement de 3 chambres à San José peut être loué à 3 freelances internationaux pour un revenu supérieur à une location classique.

Prenons Alejandro, entrepreneur costaricien, qui possède 4 logements : une villa à Dominical, un appartement à Escazú, une tiny house à Nosara et un loft à San José. Grâce à cette diversification, il a sécurisé plus de 90 000 USD de revenus nets en 2024, tout en réduisant son risque locatif.

La diversification s’applique aussi à la monnaie : louer en dollars à des touristes et en colón costaricien à des locaux permet de profiter de la stabilité du dollar tout en réduisant l’exposition au change.

Enfin, des solutions de fractionnement immobilier (type RealT, Bricks.co) commencent à émerger au Costa Rica, permettant d’investir dans une partie d’un bien, mutualisant ainsi les risques et les bénéfices.

« La diversification est la clé d’un revenu passif stable, surtout dans un pays aussi varié que le Costa Rica. C’est une assurance contre les imprévus économiques ou saisonniers. »


Conclusion

Générer un revenu passif grâce à un bien immobilier au Costa Rica est une stratégie aussi séduisante que rentable, à condition de l’aborder avec méthode. De la sélection du bien à la fiscalité, en passant par la gestion locative et la diversification, chaque étape nécessite une analyse précise et une exécution rigoureuse.

Le Costa Rica offre un terrain d’opportunité exceptionnel : une demande touristique dynamique, un environnement fiscal favorable et un marché immobilier encore accessible. Pour les investisseurs français ou européens en quête d’une résidence secondaire rentable ou d’un pied-à-terre tropical performant, c’est l’endroit idéal.

Mais la réussite d’un tel projet repose sur la capacité à anticiper, déléguer et optimiser. Entourez-vous des bons partenaires, appuyez-vous sur des professionnels expérimentés comme Crespo Agency, et adoptez une vision long terme. Avec les bonnes stratégies, ce petit coin de paradis peut devenir une source de liberté financière durable.

En suivant les conseils présentés dans cet article, vous êtes désormais armé pour transformer un simple achat immobilier en une véritable source de revenus passifs. Le Costa Rica n’est pas seulement une destination de rêve, c’est aussi une opportunité concrète de faire travailler votre argent pendant que vous profitez de la vie.