Les « nouveaux spots » de l’immobilier : zones encore abordables et prometteuses au Costa Rica
Introduction
Le marché immobilier du Costa Rica attire chaque année un nombre croissant d’acheteurs internationaux, séduits par la beauté naturelle du pays, son climat agréable, sa stabilité politique et la qualité de vie qu’il offre. Si des régions comme Tamarindo, Santa Teresa ou Escazú sont devenues des incontournables du secteur, leur popularité a également entraîné une envolée des prix. Pourtant, pour les acheteurs avertis ou les investisseurs en quête d’opportunités, il existe encore des « nouveaux spots » : des zones qui restent abordables tout en affichant un fort potentiel de développement à court et moyen terme.
Ces régions émergentes offrent un équilibre parfait entre accessibilité financière, qualité de vie, et perspectives de valorisation. Qu’il s’agisse de petites villes côtières encore préservées, de villages de montagne en plein essor ou de quartiers urbains en transformation, ces localisations bénéficient de projets d’infrastructure, d’un intérêt croissant des expatriés ou d’un boom touristique en phase initiale.
Cet article vous emmène à la découverte de ces joyaux cachés du marché costaricien. Vous découvrirez cinq zones encore abordables et prometteuses, avec pour chacune une analyse approfondie de leur dynamique actuelle, des prix de l’immobilier, du cadre de vie, ainsi que des conseils pratiques pour investir intelligemment. Que vous recherchiez une résidence principale, une maison de vacances ou un investissement locatif rentable, ces destinations pourraient bien représenter la prochaine grande opportunité.
Préparez-vous à explorer un Costa Rica authentique, loin des sentiers battus, où l’immobilier rime encore avec potentiel et rentabilité.
1. Puerto Viejo de Talamanca : l’éveil de la côte caraïbe
Située sur la côte caraïbe du Costa Rica, Puerto Viejo de Talamanca commence à susciter l’intérêt des investisseurs immobiliers à la recherche d’un lieu à la fois unique, authentique et encore abordable. Longtemps restée en marge du développement immobilier effréné observé sur la côte Pacifique, cette région connaît depuis quelques années une transformation notable.
Puerto Viejo est avant tout réputée pour son atmosphère bohème, ses plages bordées de palmiers, sa culture afro-caribéenne et sa proximité avec des parcs naturels d’exception comme le parc national de Cahuita ou la réserve de Gandoca-Manzanillo. Ces atouts attirent une clientèle touristique en quête d’expériences alternatives et durables, mais également de plus en plus de résidents étrangers désireux de vivre en harmonie avec la nature et la communauté locale.
Les prix de l’immobilier à Puerto Viejo restent, à ce jour, relativement accessibles. Il est encore possible d’acquérir un terrain constructible à partir de 50 000 USD ou une maison en bois typique dès 120 000 USD, là où les prix sur la côte Pacifique ont largement doublé voire triplé sur la dernière décennie. L’offre est diverse : petites villas, bungalows, projets écologiques, et même des hébergements touristiques clés en main pour ceux qui envisagent une rentabilité locative.
Les autorités locales, conscientes du potentiel de la région, investissent dans l’amélioration des infrastructures : routes, connectivité Internet, gestion des déchets… De plus, le tourisme durable est au cœur des politiques régionales, ce qui garantit un développement raisonné et respectueux de l’environnement.
Enfin, Puerto Viejo séduit par sa communauté internationale active et soudée, composée d’entrepreneurs, de familles, de retraités et de digital nomads. La demande locative est en constante augmentation, tant à court terme qu’à moyen terme.
Pour les investisseurs à la recherche d’un « spot » encore sous les radars, mais promis à un avenir radieux, Puerto Viejo est une destination à considérer sérieusement.
2. San Ramón et la Vallée Centrale : retour à l’authenticité
À seulement une heure de route de San José, la région de San Ramón incarne une alternative parfaite à la capitale : plus calme, plus verte, mais tout aussi dynamique. Située dans la Vallée Centrale, cette petite ville de montagne attire de plus en plus de familles costariciennes et d’expatriés pour ses qualités de vie exceptionnelles et ses prix encore raisonnables.
San Ramón, surnommée « la ville des poètes », combine un héritage culturel fort à une ambiance de village paisible. Le climat y est tempéré toute l’année, et les paysages, dominés par des collines verdoyantes et des plantations de café, évoquent une Toscane tropicale. Grâce à sa position stratégique entre les côtes Pacifique et Caraïbe, et sa proximité avec l’aéroport international Juan Santamaría, la région se révèle idéale pour ceux qui veulent rester connectés tout en profitant d’un cadre naturel.
Côté immobilier, San Ramón offre une diversité rare : maisons traditionnelles, fincas, terrains avec vue sur la montagne ou projets de lotissements résidentiels. Les prix au mètre carré restent attractifs, souvent autour de 500 USD, bien en deçà des tarifs pratiqués dans les villes touristiques ou dans la banlieue chic d’Escazú. Il est courant de trouver de jolies propriétés familiales pour moins de 200 000 USD.
De nombreux Nord-Américains ont déjà fait le choix de s’installer dans la région, favorisant un climat multiculturel apaisé. Cela stimule également le marché locatif de long terme, en particulier pour les maisons avec vue ou les propriétés dotées d’équipements modernes. Par ailleurs, San Ramón bénéficie d’un bon niveau de services : hôpitaux, universités, commerces, infrastructures sportives, etc.
Le développement y reste contrôlé, avec une volonté politique de préserver l’environnement et l’identité locale. De plus, plusieurs initiatives citoyennes promeuvent un urbanisme durable et une économie circulaire, ce qui renforce l’attractivité de la zone auprès d’un public conscientisé.
En résumé, San Ramón est une option idéale pour les acheteurs en quête d’un compromis entre nature, accessibilité et authenticité. Elle combine stabilité de l’investissement, qualité de vie et potentiel de plus-value.
3. Playa Naranjo et le Golfe de Nicoya : le futur de la péninsule
Moins connu que d’autres zones côtières du Costa Rica, le secteur de Playa Naranjo et du Golfe de Nicoya s’impose peu à peu comme l’un des nouveaux hotspots de l’immobilier. Située au nord de la péninsule de Nicoya, cette région profite à la fois d’un cadre naturel spectaculaire, d’un accès facilité grâce au ferry de Puntarenas, et d’un coût de la vie plus doux que les zones hyper touristiques.
Playa Naranjo, en particulier, offre des kilomètres de plages sauvages, une nature intacte et une ambiance de village de pêcheurs encore préservée. Pourtant, des signes clairs de développement commencent à poindre : de nouveaux projets résidentiels voient le jour, des infrastructures se modernisent, et le tourisme s’y installe doucement. Les autorités envisagent également d’améliorer les liaisons terrestres, ce qui devrait accroître significativement la valeur foncière des terrains dans les prochaines années.
Côté prix, on trouve encore des parcelles de plusieurs hectares en bord de mer pour moins de 100 000 USD — une aubaine en comparaison des standards de Santa Teresa ou de Nosara. Les acheteurs y sont pour l’instant majoritairement locaux, mais les promoteurs étrangers commencent à repérer le potentiel du lieu pour des projets écotouristiques ou résidentiels.
La proximité avec les hubs économiques de Puntarenas et même San José via le ferry est un atout majeur. Elle ouvre des perspectives intéressantes pour ceux qui souhaitent concilier un mode de vie en bord de mer avec une activité professionnelle ou entrepreneuriale.
Un acteur bien informé de cette dynamique est Crespo Agency, spécialiste de l’immobilier costaricien avec une veille permanente sur les zones émergentes. L’agence accompagne de nombreux acheteurs étrangers désireux d’investir dans Playa Naranjo, les aidant à anticiper les évolutions du marché et à sécuriser leur acquisition.
Avec un bon positionnement géographique, un environnement idyllique et des prix encore doux, Playa Naranjo représente une opportunité unique pour qui souhaite devancer la vague.
4. Bijagua et Tenorio : paradis vert au nord du pays
Nichée entre le volcan Tenorio et le parc national du même nom, la région de Bijagua est l’un des secrets les mieux gardés du Costa Rica. Loin des circuits touristiques classiques, ce village rural offre un environnement préservé, un tourisme de nature en plein essor, et des perspectives immobilières particulièrement attractives.
Bijagua séduit d’abord par son décor : forêts luxuriantes, rivières cristallines, sources thermales naturelles, sans oublier le célèbre Rio Celeste, dont l’eau turquoise attire chaque année des milliers de visiteurs. Malgré cet attrait touristique, le village conserve une atmosphère authentique, paisible, où la vie suit le rythme de la nature.
Le marché immobilier y est encore largement accessible. Il est possible d’acheter un terrain avec vue sur le volcan à partir de 30 000 USD, ou une maison confortable autour de 80 000 à 120 000 USD. De nombreux lots sont propices à des projets écologiques : lodges, fermes biologiques, maisons autonomes… Une tendance en phase avec les aspirations actuelles des acheteurs internationaux.
Le développement reste modéré, avec une croissance contrôlée qui préserve l’identité locale. Le gouvernement costaricien encourage d’ailleurs les initiatives écoresponsables dans cette zone, ce qui crée un terreau fertile pour les investisseurs soucieux d’un développement durable.
Bijagua bénéficie également d’une position stratégique entre le Guanacaste et la région nord, avec un accès relativement simple depuis Liberia et son aéroport international. Cela facilite l’acheminement des matériaux, le tourisme de court séjour, et permet une certaine flexibilité pour les allers-retours avec l’étranger.
La population locale est accueillante, et les premiers expatriés installés parlent déjà de leur expérience comme d’un rêve éveillé. Le marché locatif, bien que naissant, montre des signes prometteurs avec une demande croissante pour des hébergements atypiques, durables et intégrés dans leur environnement.
Pour ceux qui cherchent un havre de paix avec un énorme potentiel à long terme, Bijagua coche toutes les cases. Investir dans cette région, c’est parier sur un futur où nature, écologie et rentabilité vont de pair.
5. Jacó en transformation : renaissance d’une station balnéaire
Longtemps perçue comme la station balnéaire « de fête » du Costa Rica, Jacó connaît depuis quelques années une transformation profonde. Si la ville reste animée, elle attire désormais une population plus diversifiée, avec l’émergence d’un tourisme familial, d’une communauté de télétravailleurs et d’investisseurs de plus en plus attentifs à la qualité de l’offre immobilière.
Située à seulement 1h30 de San José par la route, Jacó est la ville côtière la plus accessible depuis la capitale. Son infrastructure est bien développée : écoles internationales, hôpitaux, commerces, restaurants, fibre optique… autant d’atouts qui séduisent une clientèle recherchant confort et commodité. Cette accessibilité est un levier majeur de valorisation.
Côté immobilier, Jacó propose une large gamme de biens : appartements en copropriété avec vue mer, maisons individuelles, hôtels, ou encore immeubles à fort potentiel locatif. Après une période de stagnation, les prix repartent à la hausse, mais restent attractifs comparés à ceux de la zone Pacifique Nord. Il est encore possible de trouver des condos bien situés dès 150 000 USD.
La municipalité travaille activement à la régulation de l’urbanisme, à l’assainissement des zones les plus vétustes, et au soutien d’initiatives écologiques et communautaires. On voit également fleurir de nouveaux projets de luxe, mais aussi des résidences mixtes adaptées aux familles et aux seniors.
Jacó dispose d’un potentiel locatif élevé, notamment à court terme (Airbnb, location saisonnière) grâce à son flux touristique constant. Mais les perspectives à long terme sont tout aussi solides, avec une montée en gamme progressive de l’offre et de la demande.
La ville reste dynamique, vivante, mais aussi de plus en plus orientée vers une qualité de vie durable. Un bon compromis pour ceux qui cherchent à investir dans une station balnéaire sans attendre 10 ans de développement.
Conclusion
Le Costa Rica offre encore de nombreuses opportunités immobilières en dehors des zones déjà saturées. À travers des régions comme Puerto Viejo, San Ramón, Playa Naranjo, Bijagua ou Jacó, les acheteurs avisés peuvent encore trouver des biens à prix raisonnables, dans des contextes de vie exceptionnels, et avec un fort potentiel de valorisation.
Investir aujourd’hui dans ces « nouveaux spots » permet non seulement de réaliser une acquisition financièrement avantageuse, mais aussi de s’ancrer dans un projet de vie ou de rentabilité aligné avec des valeurs modernes : durabilité, communauté, qualité de vie. Le rôle de partenaires de confiance comme Crespo Agency est ici crucial pour repérer les meilleures zones, sécuriser les démarches juridiques et maximiser la rentabilité à long terme.
Dans un marché en constante évolution, prendre position tôt dans des zones émergentes est souvent la clé d’un investissement gagnant. Le Costa Rica, avec sa richesse naturelle et humaine, reste une terre de promesses. Mais pour en récolter les fruits, il faut savoir regarder là où tout commence.