Introduction : Le rêve de bâtir sous les tropiques devient réalité
Imaginez une villa moderne avec vue sur l’océan Pacifique ou un éco-lodge perdu dans la jungle luxuriante du Costa Rica. Pour de plus en plus d’investisseurs étrangers, ce rêve devient un projet concret : construire leur propre bien immobilier au Costa Rica. Entre climat agréable, stabilité politique et croissance continue du marché, ce petit paradis d’Amérique Centrale attire chaque année de nouveaux bâtisseurs venus du monde entier.
Selon les dernières données de la Chambre Costaricienne de la Construction (2024), les investissements dans les projets immobiliers privés ont augmenté de 15 % par rapport à l’année précédente, avec une forte proportion de capitaux étrangers. Ce dynamisme s’explique par une législation immobilière ouverte, une fiscalité modérée, et la possibilité de bénéficier d’un visa investisseur dès 150 000 USD d’investissement.
Mais construire à distance, dans un pays tropical et à la culture différente, ne s’improvise pas. Dans cet article, nous allons vous guider à travers toutes les étapes clés de ce processus, des démarches juridiques à la sélection du terrain, en passant par le choix des partenaires, les coûts, les risques et les avantages fiscaux.
Prêt à bâtir votre projet sous le soleil ? Suivez le guide !
Pourquoi construire plutôt qu’acheter au Costa Rica ?
Une personnalisation totale du projet
Construire votre propre bien vous permet de maîtriser chaque détail : choix des matériaux, orientation, design, technologies vertes… C’est l’option idéale si vous visez une résidence secondaire tropicale ou une villa haut de gamme destinée à la location saisonnière.
Une rentabilité optimisée
Les constructions neuves récentes se louent souvent à meilleur prix et bénéficient d’une plus faible maintenance. Dans des zones touristiques comme Tamarindo ou Manuel Antonio, les villas modernes avec piscine peuvent atteindre des taux d’occupation de 70 à 80 % pendant la saison sèche.
Étude de cas – Pierre, retraité français à Samara
« J’ai décidé de construire ma villa après avoir visité plusieurs biens existants qui ne me correspondaient pas. En 18 mois, j’ai pu superviser le projet à distance avec un architecte local, et aujourd’hui, je vis ici six mois par an tout en louant le bien le reste du temps avec un bon rendement. »
Les étapes légales pour un non-résident
Peut-on acheter un terrain sans être résident ?
Oui. Au Costa Rica, les étrangers jouissent des mêmes droits que les locaux pour acheter un bien immobilier, même sans résidence. Toutefois, certaines zones comme la bande maritime (les 200 premiers mètres depuis la mer) sont soumises à des règles spécifiques.
⚠️ Un étranger ne peut détenir plus de 49 % d’une concession maritime, sauf s’il réside légalement au Costa Rica depuis au moins 5 ans.
Créer une société ou acheter en nom propre ?
Nombre d’investisseurs choisissent d’acheter le terrain via une société costaricienne (SA ou SRL), ce qui facilite la gestion, la revente et peut offrir des avantages fiscaux. Cette société peut être constituée avec un avocat local, en une semaine environ.
Obtenir les permis de construire
Plans architecturaux signés par un professionnel inscrit au CFIA
Validation des institutions (municipalité, SETENA pour l’environnement, AyA pour l’eau, etc.)
Délai moyen : 3 à 6 mois
Nécessité d’un permis d’urbanisme si votre terrain fait partie d’un développement
Choisir le bon emplacement pour votre construction
Chaque région a son profil
Zone | Avantages | Public cible |
---|---|---|
Tamarindo (Pacifique Nord) | Tourisme, surf, rentabilité locative | Investisseurs locatifs |
Santa Teresa | Terrain cher, très demandé | Luxe, digital nomads |
Ojochal/Uvita | Communauté francophone, nature | Résidences secondaires |
Vallée Centrale | Climat tempéré, accès aux services | Retraités, expatriés |
Attention au climat et à l’accès
Le Costa Rica est soumis à deux saisons : sèche (décembre-avril) et humide (mai-novembre). L’accès à votre terrain (routes carrossables, réseaux) peut être difficile en saison des pluies.
Bien s’entourer : architectes, constructeurs et supervision à distance
Le choix des partenaires
Engagez des professionnels membres du CFIA, disposant d’assurances et de références vérifiables. Vérifiez :
La licence de l’architecte
Les contrats clairs avec échéancier et garanties
L’existence d’un maître d’œuvre ou project manager si vous êtes à distance
Plateformes utiles
Encuentra24 pour les annonces pro
Facebook Marketplace (groupes locaux)
Recommandations entre expatriés ou via une agence francophone
Témoignage – Linda, investisseuse belge à Uvita
« J’ai tout géré depuis Bruxelles grâce à une agence locale francophone. Les mises à jour vidéo, les visites virtuelles et la communication fluide m’ont permis de suivre chaque étape comme si j’y étais. »
Coûts de construction et rentabilité attendue
Prix au m² en 2024-2025
Construction standard : 1 200 à 1 600 USD/m²
Finitions haut de gamme : 1 800 à 2 500 USD/m²
Zones comme Santa Teresa peuvent dépasser 3 000 USD/m²
Comparaison : achat vs construction
Acheter un bien existant peut être plus rapide mais moins personnalisé. Les constructions neuves, bien conçues, prennent de la valeur plus rapidement dans les zones en développement.
Rentabilité locative
Une villa moderne à Tamarindo (3 chambres, piscine) peut générer entre 30 000 et 60 000 USD/an en location saisonnière, selon l’emplacement et la gestion.
Risques et précautions à prendre
Risques à connaître
Conflits de propriété : vérifiez le titre (Registro Nacional)
Terrains non constructibles : consultez un géomètre
Délais de construction : prévoyez des marges
Normes et garanties
Construction parasismique et tropicale obligatoire
Assurance obligatoire pour le chantier (police « tout risque »)
Garantie constructeur : généralement 1 an sur les travaux
Fiscalité, visa investisseur et avantages
Taxes à prévoir
Taxe de transfert : 1,5 % lors de l’acquisition
Taxe foncière annuelle : 0,25 % de la valeur inscrite
Taxe de luxe : pour les biens au-delà de 214 000 USD (max 0,55 %)
Résidence via investissement
Investissement minimum : 150 000 USD
Donne droit à un visa investisseur temporaire, renouvelable
Droit de demander la résidence permanente au bout de 3 ans
Conclusion : Un projet ambitieux, mais accessible
Construire un bien immobilier au Costa Rica en tant qu’étranger non résident peut sembler intimidant de prime abord. Pourtant, avec une préparation rigoureuse et un bon accompagnement, ce projet devient non seulement réalisable, mais souvent plus avantageux que l’achat d’un bien existant.
Grâce à une législation ouverte, à la stabilité du pays et à un marché en pleine croissance, le Costa Rica s’impose comme une destination de choix pour bâtir un patrimoine durable, personnel et potentiellement rentable. De plus, les possibilités offertes par le visa investisseur ouvrent la voie à une installation permanente ou à une gestion de projet sur le long terme.
Si vous rêvez de créer un lieu à votre image dans un cadre tropical exceptionnel, n’hésitez pas à nous contacter. Notre agence accompagne les francophones dans toutes les étapes de leur projet, de la recherche de terrain jusqu’à la livraison clé en main de leur maison au Costa Rica.
FAQ – Investir dans une construction au Costa Rica
Puis-je acheter un terrain sans être résident ?
Oui, les étrangers non résidents peuvent acheter et posséder des terrains, sauf dans certaines zones comme la zone maritime.
Combien de temps dure un projet de construction ?
Comptez entre 12 et 24 mois selon la complexité du projet, les autorisations et la saison.
Dois-je créer une société pour construire ?
Ce n’est pas obligatoire, mais recommandé pour faciliter la gestion et la revente.
Quelles taxes dois-je payer en tant qu’investisseur ?
Taxe de transfert (1,5 %), taxe foncière annuelle (0,25 %), et éventuellement la taxe de luxe.
Puis-je superviser un chantier à distance ?
Oui, à condition d’avoir un architecte et un maître d’œuvre fiables, et un bon système de suivi.
Comment obtenir un visa investisseur ?
En investissant au moins 150 000 USD dans un bien immobilier au Costa Rica, vous pouvez prétendre à un visa temporaire.